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Publié le 30 novembre 2018
Rédigé par Mark Rooney

Virtualiser Maximo : quand et pourquoi?

La virtualisation consiste à installer un logiciel pour simuler le matériel du serveur et du système d'exploitation, pour ensuite héberger notre système d'applications. Ce logiciel hôte ressemble à un serveur physique pour le système d’applications hébergé qui s’y exécute. En réalité, nous créons une couche supplémentaire d'abstraction dans la construction de notre système d'applications, isolant l'application déployée de la machine physique sur laquelle elle s'exécute.

Maximo Virtuel

Nous pouvons toujours choisir de posséder et de gérer le matériel hôte et le système d'exploitation sous-jacents. Nous pouvons éventuellement placer notre hôte dans le cloud ou le faire gérer par un tiers. Dans tous les cas, notre système d'applications est moins affecté par les limites matérielles, les corrections de bogue du système d'exploitation et les mises à niveau. Notre système d'applications devient plus résilient, plus facile à gérer et encore plus portatif.

On dit souvent que la machine virtuelle (MV) englobe de manière générique le logiciel hôte, imitant un ordinateur ou un serveur. À titre d’exemple, VM Ware est l'un des principaux fabricants de logiciels de virtualisation, mais il existe de plus en plus de producteurs et de produits concurrents dans ce domaine.

Maximo prend en charge la virtualisation depuis plusieurs versions et les options de virtualisation ont augmenté, parallèlement à cette tendance technologique en matière informatique.

Que gagnons-nous à virtualiser notre système Maximo?

La virtualisation de Maximo apporte de réels avantages, comme pour beaucoup d'autres solutions logicielles en entreprise. Toutes les organisations ne trouveront pas les mêmes avantages, mais voici, entre autres, les plus courants :

  1. Une économie évidente quant à l’exécution de plusieurs serveurs d'applications sur un serveur physique ;
    • Les machines virtuelles hébergées sur le même hôte sont indépendantes; c’est-à-dire que les interruptions de service sur l'une n'affectent pas les autres;
  2. Le déploiement facile des ordinateurs virtuels entre des serveurs physiques, notamment pour ajuster des performances;
    • Par exemple, lors de la maintenance matérielle, les ordinateurs virtuels peuvent être déplacés pour éviter les interruptions ou les fenêtres de maintenance limitées;
  3. Modification indépendante du serveur physique indépendamment des ordinateurs virtuels, sauf en cas de panne du serveur physique;
  4. Modification indépendante des ordinateurs virtuels, indépendamment du serveur physique;
  5. Ajout de machines virtuelles supplémentaires pour affronter les pointes temporaires de la demande;
  6. Externalisation facile de la maintenance de l'infrastructure infonuagique (cloud) sous-jacente aux machines physiques;
  7. Intégration de la machine virtuelle à une technologie que nous connaissons, indépendamment de la machine physique ou vice-versa;
  8. Création et restauration plus simple de sauvegardes complètes de systèmes (donc plus fréquentes);
  9. Renforcement de la sécurité
    • L’application est plus difficile à atteindre; à travers la couche supplémentaire de la VM;
  10. Évolution rapide et croissance en matière de puissance de traitement et de stockage;
  11. Création pratique et régulière d’environnements Dev, Test ou TRNG ou des images à partir de Prod; les copies des VMs sont facilement transportables.

Les organisations peuvent certes trouver des objectifs supplémentaires à la virtualisation, mais ce sont ces raisons qui reviennent le plus souvent quand on se penche sur la question.

Le moment opportun pour virtualiser notre système Maximo

Dans les débuts de la technologie de virtualisation sur le marché, les fournisseurs de logiciels de machines virtuelles étaient peu nombreux. Les options de déploiements étaient limitées et pas beaucoup de systèmes d'exploitation étaient supportés. Le ploiement de la virtualisation ne pouvait s'exécuter que sur un ensemble limité de matériel serveur et sur des applications logicielles compatibles. Aussi, obtenir le soutien de ressources expérimentées s’avérait rare et coûteux. Auparavant, la virtualisation était plutôt considérée par de très grandes entreprises disposant de gros budgets destinés à l’informatique ou uniquement par des fonctions spécialisées.

Il existe désormais plusieurs fournisseurs de VM, offrant de nombreuses options pour la plupart des systèmes matériels et d'exploitation commerciales. La virtualisation est maintenant beaucoup plus accessible pour de plus petites organisations disposant de budgets informatiques modestes. Maximo est également capable de fonctionner sur plusieurs plates-formes de VM.

Depuis Maximo version 7.5, IBM a donné l’occasion aux utilisateurs d’évoluer davantage en fournissant une option de licence Maximo via le téléchargement d’une VM Maximo déjà installée et prête à être utilisé. Cela signifiait, à ce moment-là, qu'avec un budget informatique limité, Maximo pouvait potentiellement fonctionner pour un petit nombre d’utilisateurs, simplement en décompressant la VM Maximo sur un serveur et en l’exécutant. Des options similaires existent via des services professionnels, comme ceux que l’on peut trouver chez Createch. Nos experts peuvent effectivement vous aider à trouver les meilleures options. Ils détiennent une expérience solide avec de nombreux produits de virtualisation et de fournisseurs d’hébergement.

Maintenant, même pour un petit nombre d'utilisateurs Maximo, une installation Maximo demeure rentable en raison de la disponibilité généralisée d'options de livraison évolutives et abordables dans les technologies d'hébergement et de virtualisation.

« Quel est le moment approprié pour entreprendre une virtualisation de Maximo ? » Je répondrais « tout le temps » !

Rien n'est gratuit?

Bien entendu, cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de coûts ni de risques associés cette virtualisation. Les auteurs du message « Recherchez la simplicité » seraient probablement en désaccord avec le verdict présenté, entre autres parce que :

  1. La virtualisation créera quelque chose de nouveau à maintenir dans le portefeuille informatique;
  2. L’ajout d'une couche supplémentaire de machine virtuelle nécessite davantage de traitement et de stockage;
  3. L’exécution de plusieurs ordinateurs virtuels sur un seul hôte physique peut nécessiter un hôte plus grand;
  4. Même si les ordinateurs virtuels sur un seul hôte sont indépendants les uns des autres, la charge limitée de chaque machine virtuelle peut entraîner un risque de performance global;
  5. Il est préférable de ne pas mettre tous les ordinateurs virtuels sur un seul serveur physique, pour un seul point de défaillance potentiel.

L’envers de la médaille est aussi pertinent :

1. La virtualisation ajoute certes un élément à maintenir et n'apporte aucune nouvelle fonctionnalité à Maximo. L'analyse de rentabilisation de la virtualisation de Maximo n'est pas simple, car elle évoque des concepts comme la maintenance, la résilience des entreprises, l'évolutivité, l'adaptabilité et la synergie. Si l’un ou l’autre de ces termes ou les « pourquoi » mentionnés ci-dessus font l’objet de discussions, la virtualisation peut être la solution et les coûts et risques probables seront remboursés en dehors de Maximo.

2. Pour déterminer la charge logicielle de la VM, nous devons examiner le produit choisi. Les grands noms sont VMWare, Microsoft et Citrix, mais il existe de nombreux autres fournisseurs. Chaque produit peut nous dire comment estimer les frais généraux.

3. (et 4.) Pour connaître toutes les réponses à ces questions, nous devons examiner la puissance de traitement de nos serveurs physiques et la puissance utilisée par nos serveurs d'applications Maximo. Le calcul de la consommation d’application consommée, de la surcharge de la virtualisation et de la puissance physique disponible déterminera si et où il existe des économies ou un plan de machine virtuelle.

5. Il est vrai que tous les ordinateurs virtuels sur un serveur physique peuvent réduire les coûts et la complexité, mais ce dernier pourrait consister en un point de défaillance potentiel unique. Si le serveur échoue, tous les ordinateurs virtuels qu’il héberge échoueront eux aussi. Il est donc toujours recommandé de disposer de deux serveurs physiques ou plus, chacun avec au moins deux ordinateurs virtuels, pour un coût, une charge partagée et un équilibre de résilience idéaux.

Cela dit, quand est-il préférable d'utliser la virtualisation de Maximo? Toujours!

 

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